Conclusion

Cette page est un espace de travail, qui va évoluer au fur et à mesure des recherches et du travail des élèves. Il y a donc des erreurs, des fautes d'orthographe, le but étant d'avoir à la fin de l'année scolaire un document terminé et corrigé. 

Conclusion.


- "Oh, regardez !! .............Où sommes nous ?, dit Enzo.
-   On dirait une fête..Non, plutôt une cérémonie. Regardez, C'est le président qui s'avance, là bas .
-   On est sur les Champs Elysées, et là c'est l'Arc de Triomphe, dit le maître.

Les élèves sont juste en dessous de ce monument et le président Macron s'approche d'eux en compagnie de deux costauds : le capitaine de l'équipe des All Black et celui de notre équipe nationale.

Le président arrive devant un pupitre et prend la parole.
- Nous sommes réunis aujourd'hui, exceptionnellement le 16 septembre, pour rendre hommage à l'ensemble des soldats morts lors de cette guerre. Un homme : Maurice Boyau, de par son engagement et son esprit d'équipe, représente très bien les valeurs qui font que aujourd'hui nous sommes en paix. C'est à l'initiative des élèves d'une petite école, soutenus par une équipe de passionnés, que nous sommes ici.
Il se tourne vers nous.
 - C'est le centenaire de sa mort. Mort à quelques semaines de l'Armistice. Un des symboles important suite à sa disparition : ces coéquipiers ont décidé de jouer un match sans le remplacer, et ont réussi à le remporter, pour honorer sa mémoire.
         La Nouvelle Zélande a elle aussi perdu beaucoup d'hommes lors de cette guerre, 18 500 ont été tués, près de 50 000 blessés, et parmi eux, le premier capitaine des All-Blacks, Dave Gallager.

Gallager et Boyau ont joué dans deux équipes rivales mais ont combattu ensemble.
Ravivons maintenant cette flamme, qui symbolise leur mémoire, notre mémoire.

Les deux capitaines s'approchent de la tombe du soldat inconnu. Nous sommes juste sur la droite.
Ils poussent sur une sorte de manette, avec un bâton qu'ils tiennent tous les deux ensemble.

On peut sentir la chaleur de la flamme, qui grossit.
Tous les militaires présents sur la place font le salut, et tout le monde chante la Marseillaise.
Un bruit se fait entendre soudain, on le reconnait instantanément, c'est le même que lorsque nous étions sur la crête des Eparges. Trois biplans, passent juste au dessus de nous, et avec des fumigènes, tracent le drapeau bleu, blanc, rouge dans le ciel.

Les deux capitaines se tournent vers nous, puis nous serrent la main, un par un. Le président suit juste derrière.
En serrant la main de Louane, il dit :
- Merci les enfants ! On se voit tout à l'heure pour le match !


Et en effet, nous nous retrouvons quelques heures plus tard, dans le couloir des vestiaires du stade de France, les uns derrière les autres. On aperçoit juste devant nous la pelouse et on entend le grondement du public. C'est alors que les joueurs viennent se ranger prés de nous, et nous donnent la main.
Dans la main droite, un rugbyman français, dans la gauche un joueur néo zélandais. On fait le lien entre les deux.

Nous avancons sur le terrain et contrairement à ce que l'on voit d'habitude à la télé, les joueurs s'alignent ensemble, deux par deux, derrière nous.

Le speaker annonce :
Accueillons maintenant le président de la Fédération Française de Rugby, et le président du club de Dax. On remarque que M.Laporte tient dans ses mains, la même statue que nous !

Il remet celle-ci à M.Celhay.
-Voici une copie de la statue disparue. Il est temps maintenant de la remettre à sa place !

Nous apercevons alors, sur les gradins, les amis de l'école qui sourient : Denis, Alexandre, Frédéric, Gérard, Bertrand, Henri, Arnaud, Aline, Gilberte, Joëlle........


Nous rejoignons le bord de la pelouse, les All Blacks se repartissent de leur côté pour leur célèbre Haka !
Les français leur font face....

Vous voudriez connaître le score final ?


Nous aussi, car sans le faire exprès, Moussi a fait tourner le ballon, et nous a envoyé à travers le temps, jusqu'au mois de janvier 1943. Mais cela est une autre histoire, où vous apprendrez certainement comment la grande statue de Maurice en aviateur a disparu, une nuit, discrètement, pour échapper aux allemands, qui voulait la faire fondre ...


Documents utilisés.
Pour des raisons de sécurité et pour ne pas bouleverser l'espace temps, nous ne mettrons pas ici de documents.







Commentaires

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. céline et david7 janvier 2018 à 09:35

    Très belle histoire, très beau travail, on se sent voyager. Pour nous, rien à rajouter .... mis à part une photo des élèves et des personnes qui ont participé à cet ouvrage.
    Félicitations à vous tous et continuez ainsi.

    RépondreSupprimer
  3. Très bonne idée ce voyage dans le futur pour conclure. Je croyais que la statuette vous ramènerai à Saint-Félix à la fin mais vous continuez votre voyage, super!!!
    J'ai trouvé les St Féliciens que je cherchais: Henri et Gilberte mais je ne savais pas qui étaient Denis, Alexandre, Arnaud... On m'a dit que c'était les personnes qui vous ont épaulé via internet, c'est bien de les saluer également. Vous avez un vrai talent d'écrivain. 
    Il ne manque rien ... pour moi il manque encore 2 élèves de la classe. A vérifier...
    Dommage aussi que vous n'ayez pas inséré une photo de vos maquettes d'avion. Vous les avez faites en lien avec ce projet, peut-être pourraient-elles trouver une petite place? 
    Félicitations à vous tous, merci au maître pour cette belle initiative. J'ai hâte de lire l'ultime version, la version papier car je suis une inconditionnelle du livre traditionnel. D'ailleurs c'est le seul ouvrage que j'ai lu intégralement en version numérique mais je suis d'une autre génération!

    PS : petite devinette pour m'identifier derrière mon pseudo.
    Premier indice le pseudo résume toute ma petite famille.
    Deuxième indice je suis une maman que tous les élèves connaissent surtout les judokas et les CM1( mon enfant a participé à la lecture et aux commentaires).
    Dernier indice je vous ai encouragé et poussé à améliorer votre travail tout au long des chapitres...un peu comme une maîtresse !

    RépondreSupprimer
  4. berengere et didier10 janvier 2018 à 02:17

    La conclusion laisse présager une suite.... on ne demande pas mieux !!!
    Merveilleux travail de par la qualité des textes, des recherches, des archives trouvées, des photographies....il a permit d'atteindre des personnes passionnées sur le sujet qui vous ont apporté leur contribution tout en valorisant le travail des élèves.
    Il y a de vrais descriptions techniques et historiques et pourtant le lecteur n'est pas lassé car embarqué dans l'aventure intemporelle....et il y a un juste équilibre qui présente bien le double héros qu'il a été tant en tant qu'aviateur que rugbyman, remettant ainsi en avant que le sport a permis aux soldats de s'unir et d'oublier pour un instant l'horreur de la guerre.
    Il me semble juste qu'il serait peut être possible de préciser à un moment donné dans un précédent chapitre ou dans la conclusion, des repères liés à la date "de nos jours" puisque la première date à laquelle a commencé l'aventure a bien été précisée au début et même soulignée par les élèves "le 18 septembre 2017"
    Un grand merci à Olivier de les avoir engagé sur un si beau projet et de leur avoir permis de se dépasser.... ils n'imaginaient pas le 18 septembre dernier qu'ils auraient été capables de tout cela!!!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés